mardi 21 août 2007

я не люблю

Je n'aime pas. Non je ne veux plus. Je sens en moi un désir fatal. Le doute s'immisce dans ma vie comme un poison violent. Je pars. Lente agonie. Je ne pleure même plus. A quoi bon lutter ? Je tombe et me laisse faire. Si la vie me réjette c'est tant pis. On ne peut pas combattre le destin. J'ai pêché et je le sais. Le paradis est un rêve oublié. J'ai jamais cru à ça mais je vois pourtant que ma vie est l'enfer. Je dois essayer de me dire que ce n'est pas de ma faute. Mais les souvenirs sont là. Pour me prouver le contraire. Tout n'est que néant.Un rien profond. Que peut-on dire à quelqu'un de sourd ? Les gens me haient et je les hais moi aussi. Si un être est haine où peut-il chercher l'amour ? Le chagrin n'est qu'éphémère. La vie aussi et les deux mourront ensemble. Comme deux amants se serrant bien fort. C'est fini. J'arrête. Plus envie d'aller sur ce blog. Plus envie d'aller sur un blog. Plus envie de rien. Quand la Mort est en vous on ne peut plus rien faire. Merci d'avoir essayer mais ça ne sert à rien. On verra où le vent nous mènera. Peut-être vers l'abime ou vers de plus belles horrizon. Puisque tout est vain mieux vaut dire fin.

mercredi 11 juillet 2007

stop

Il faut mettre un terme à tout. Même à la vie. J'ai perdu tout l'espoir. La mort me hante. Et la haine me détruit. Les larmes sont acides.
J'arrête ce blog ici.
J'arrête toute relation avec le net.
C'est la fin. Je resterai dans le noir. Dans la tristesse et la souffrance. Le désespoir me tue. Et je meurs.
Pardon...

[humeur] *c'est la fin de tout pour moi, le début du néant*

[♪] California - Mylène Farmer

mercredi 4 juillet 2007

kaï

Tu trembles ? Les mains jointes en une prière muette. Les yeux fermés. Elle affronte ses cauchemars. Mieux vaut la laisser seule. Alors on part. Quelques murmures de compation. Mais je sais qu'au fond il n'y a que de la pitié ou du dégoût. Je voudrais aller la voir, lui dire que si elle veut elle peut venir me parler. Mais je pars. Et la pluie mouille mes vétements et mes cheveux. Je cours sans me retourner quand on m'appelle. Je m'assois au milieu de la pelouse. Et je pleure. On ne peut pas voir les larmes sur mes joues avec l'eau qui tombe. Je me laisse aller en plein milieu du parc. Je me souviens que je n'ai moi même plus de rêve. On a les tué. On les a déchiré. Maintenant ils attendent au fond d'une poubelle que je vienne les faire renaitre. Mais j'ai peur d'avoir encore plus mal. De rouvrir de vieilles blessures juste pour quelques mots griffonés sur une feuille de brouillon. La douleur est trop forte. Si on en rajoute je risque de sombrer. Je n'étais qu'une petite fille. Alors pourquoi ? Trop de questions sans réponse. Trop de choses dans mon coeur si près de l'explosion.
Je ne l'aime plus. Ni elle, ni lui. Plus d'amour. J'ai fermé mon coeur à ce sentiment. Même si je pense encore à lui et que je la regrette encore. J'ai compris que c'était impossible. J'ai arrêté d'y penser. C'est le passé. Mais je sais qu'à la rentrée en le voyant je rechutterai dans cet amour. Alors à quoi bon ?
Tu trembles ? Je pars demain. Sans trop d'envie. Sans trop de hate. J'ai encore les yeux rouges de tout à l'heure dans l'herbe. Mais après avoir pleuré, mettre bien vidé de cette tristesse j'ai compris. Que cette société, ces gens et ce monde n'était pas fait pour moi. Je resterai toujours imcomprise par la plupart. Je ne peux pas continuer comme ça. Et si j'allais dans cette prison de guérison ? Ce serait me tuer de honte d'avouer être malade aux autres. Mais ce serait faire renaitre un espoir peut-être ? Je ne sais pas. Si je dois m'en sortir ce n'est pas comme ça. Si je dois m'en sortir.. mais je ne crois pas pouvoir en sortir. Même là bas. Alors je lache, j'abandonne. Je me laisse couler, c'est plus reposant de ne faire aucun effort.

[humeur] *une page qui se tourne et une autre qui commence*

[♪] No surprise - Radiohead

lundi 2 juillet 2007

mmmhh

Illusion. Feuilles qui volent. Il pleut dans mon coeur et il pleure dehors. Le monde est à l'envers. Normal, ma tête n'est pas entière. Moi je veux des oiseaux de feux et de fer. Voir des monstres humains dévorés par les flammes du paradis. Les suicidés vont en enfer. Je crois pas à tout ça mais si ça existe au moins je verrai Satan. Et de l'acide coulera de mes yeux à la place des larmes. Le sang sera sec et mes veines vides. La nuit règnera sur ce monde chaotique et les étoiles filantes me rappeleront le monde que j'ai delaissé. Mais ma vie est un enfer bien pire. Vous vous pouvez pas savoir. Vous me connaissez par ce que j'écris mais connaissez vraiment ce que je vis ? Non je ne pense pas. Parce que pour moi rien n'est pire que la "maladie", si il pourrait y avoir pire. Je pourrais mourir de faim et de froid dans la rue mais dans ma situation je n'imagine pas pire que la "maladie". J'ai eu mal par le passé. Et ça fait encore plus mal de savoir que ce passé est aussi mon présent et mon avenir.e plus en plus présente. Je me coupe de plus en plus profondement et je m'endors la nuit avec le san Il y a eu une époque où c'était chaque jour, c'était si facile pour moi de me laisser aller mais si douloureux aussi. Surtout que je suis retombée dans le désespoir cette année. La mort se fait de plus en plus présente. Je me coupe plus profondement et je m'endors avec le sang qui coule encore sur les draps. Je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de vivre, que l'enfer soit le même demain qu'aujourd'hui. Je voudrais y mettre fin. Quitter un enfer pour un autre. La mort est mystérieuse, je la découvrirai donc. Le néant, le rien. Mais bon..

[humeur] *On enterrait les suicidés au carrefour autrefois pour ne pas que leurs âmes viennent nous hanter*

[♪] Poison - Alice Cooper

dimanche 1 juillet 2007

pif paf

A gauche. A droite. Ou amour. Ou haine. Le temps qui coule. Et mes veines qui s'ouvrent. Le cœur brisé. Les rêves envolés. Il ne reste que le souvenir d'une discutions sur les plages de lait ou un verre de trop bu un soir d'hiver. Ca fait une semaine. Elles sont en retard. J'attends. Angoisse et patience. Mal. Bien rayé de noir. Peut-être que.. L'impossible est devant moi. Et l'espoir se fait rare. Et je reste seule, toujours seule. Ne trouverai-je jamais personne pour m'écouter ? Pour essayer de me comprendre ? De m'aider ? Non. Solitude et désarroi sont maîtres en moi. Je suis perdue au milieu d'un rêve inachevé qui a tourné au cauchemar. Qui aurait pu imaginer l'enfer que ça deviendrait. La vérité blesse mais le mensonge tue. Et ma vie n'était qu'un mensonge. Une vérité cachée et dissimulée. Le sourire aux lèvres mais les larmes aux yeux. Quand il me frappait je souriais. Par fierté, je ne voulais pas admettre qu'il me faisait mal. Me défendre n'était pas possible. Ca faisait mal et je m'en souviens encore. Les marques sur moi. Et après d'autres mais c'est moi qui les faisais. Je le remplaçais. La souffrance est devenue une habitude. Une drogue presque. Comme la mutilation. Je ne mérite rien d'autre en plus. Pauvre petite fille qui pleure seule dans sa chambre, scarifiant son corps. Je ne veux pas de pitié. Je ne demande pas de compréhension. Je ne sais pas. Peut-être juste de l'écoute. Mais bon.. la vie est ainsi. Je crèverai dans mon trou, seule et abandonnée. J'ai même pas la force de rire de cette situation. Une scène pitoyable. Ca me donne envie de vomir. Je me dégoûte. Ma vie me dégoûte. Tout à vrai dire. J'ose même plus vivre de peur de continuer sur le même chemin. D'encore faire mal à des gens. Je suis prisonnière d'un cercle vicieux. J'aimerais me faire pardonner. Mais je sais que c'est impossible. Il y a des choses impardonnables. Et la culpabilité me ronge. Les regrets détruisent mon passé. Pourquoi tout est noir quand je regarde dernière moi, devant moi et sur les cotés ? Pourquoi tout est devenu si noir ? Parce que je me suis laissée aller. J'ai pas réussi à m'accrocher en tombant. J'aurais pu profiter de la chance qui se donner à moi mais non. La dépression m'a dévorée. La "maladie" aussi. Je me suis laissée guider par celles ci. Ca fut ma perte. Aujourd'hui il est trop tard. Et je crois que j'ai le droit de le dire. Excusez-moi..

[humeur] *larmes de sang et pantin mal en point*

[♪] Comptine d'un autre été - Yann Tiersen

vendredi 29 juin 2007

pfiou

Je me suis égarée. Je crois que je tombe. Les cicatrices sur mon corps me hantent, je me revois enfonçant la lame et faisant couler la sang. Mon sang devrais-je dire. Ca me fait mal de penser à tout ça. Ce n'est même pas le passé, ça devrait l'être mais j'ai craqué. Et je chute de plus en plus bas. Vite, trop vite, sans que je puise agir ni profiter de la descente. J'ai envie de fermer les yeux. Tout oublier et repenser au moment où j'y ai cru. J'avais attrapé ta main pour remonter la pente mais en fin de compte nous sommes restés au même endroit. Tu m'as oublié sur le chemin.. non je ne crois pas. J'ai pas eu la force de suivre. J'espère que tu réussiras à revoir la lumière. C'est à moi de te donner tout mon courage. Parce que de toute façon j'en veux même plus, c'est un boulet à mon pied qui m'accroche à cette vie. Essaye d'apprendre à sourire avec le coeur et l'envie, de pouvoir plutôt. Moi pendant ce temps je contemple le sang sur mes mains et les nettoie avec mes pleurs, on se crée facilement un univers. Merci quand même pour tout ce que tu as fait et dit, vraiment.
[humeur] *Je lâche ta main, tu remontes et je retombe*

[♪] Economic guerilla - Greenfathers

jeudi 28 juin 2007

Plof

Quand je vais à la piscine ce n'est pas pour nager mais pour me perdre dans mes pensées. L'eau bleu fluo miroitante sous les néons des lampes au plafon, me fait me souvenir. Je laisse mon regard se perdre dans les vaguelettes et je me rappelle. Des moments avec elle, celui où elle a pris ma main et m'a dit " Viens avec moi, je veux te montrer quelque chose " et ainsi celui où elle m'a embrassé dans sa chambre. Alors je pleure et je m'en vais, je quitte le bruit de nage et de plongeon, un univers qui n'a rien à voit avec mes souvenirs mais pourtant me la rappelle.
Je vis dans la nostalgie de cet amour et je plonge dans l'eau noire du passé.

[humeur] *J'aurais voulu être un garçon mais chut c'est un secret*

[♪] Sans contrefaçon - Mylène Farmer